Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir
Apprendre que vous êtes atteint d’un myélome peut susciter différentes réactions. Certains se sentent dépassés, sont en état de choc ou restent indifférents. Parfois de fortes émotions peuvent nous envahir sans que nous nous y attendions. Pour certains, le diagnostic procure un sentiment de soulagement, car ils ont enfin une explication pour les symptômes ressentis.
Il est important de comprendre qu’il s’agit d’une réaction normale qui fait partie de la reconnaissance et de l’acceptation du diagnostic. Vous avez soudainement beaucoup à assimiler et à accepter. Mais sachez qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de réagir. Le diagnostic affecte chacun différemment.
Au début, il est normal d’avoir l’impression que votre vie va basculer. Et pourtant, plusieurs aspects de votre vie demeureront inchangés. Les changements ne sont pas tous permanents.
Ce que vous pouvez faire
Comprendre en quoi consistent le myélome, les options de traitement et la vie après les traitements permet d’atténuer les émotions de peur et de frustration que vous pouvez ressentir devant l’inconnu.
Parler avec votre entourage et dire ce que vous pensez est souvent bénéfique, autant pour vous que pour les autres. Ils pensent ou ressentent souvent les mêmes choses que vous. Une ouverture réciproque favorise les rapprochements.
Tenir un journal peut également contribuer à mieux comprendre vos pensées et vos émotions, et peut servir de compilation utile de vos traitements.
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Vous n’êtes pas seul
Trouvez le type de soutien dont vous avez besoin : il existe, à travers le pays, plus de 45 groupes de soutien communautaires dirigés par des bénévoles. Vous pouvez également rejoindre nos groupes de soutien virtuels privés, accessibles de n’importe où et à n’importe quel moment. Le programme de mentorat « Soutien par les pairs » vous offre, quant à lui, la possibilité de discuter seul à seul avec une personne en toute confidentialité. Chaque option vous permet d’entrer en contact et d’échanger avec d’autres personnes qui comprennent votre parcours avec la maladie.
L’InfoGuide Santé mentale et rechute : Guide destiné aux personnes atteintes de myélome est une ressource sur le soutien psychosocial en oncologie disponible au Canada (par province).
Les thérapies complémentaires peuvent vous aider, vous et vos proches, à assurer et à améliorer votre bien-être psychologique et émotionnel. Ce type de thérapie peut également vous donner le sentiment d’avoir plus de contrôle dans votre parcours.
Si les relations sexuelles sont importantes pour vous, parlez à votre partenaire de ce que vous ressentez. Il peut être difficile d’entamer la discussion, mais c’est une discussion importante à avoir.
Il peut être facile pour une personne de se sentir rejetée lorsque les relations sexuelles changent ou deviennent inexistantes.
Il est important d’être aussi ouvert et honnête que possible avec votre partenaire et d’essayer de maintenir un certain niveau d’intimité, même si vous n’avez pas de relations sexuelles. Discutez avec votre partenaire du degré d’intimité que vous souhaitez avoir. Avec le temps, votre relation redeviendra physique.
Ne soyez surtout pas gêné de parler à votre médecin ou votre infirmier de vos problèmes sexuels. Ils sont habitués à ce genre de discussion (dites-vous qu’il n’y a pas grand-chose qu’ils n’ont pas déjà entendu). Ils pourront vous prescrire un traitement susceptible de vous aider.